Simple fret
SIMPLE FRET |
Ramper ou courir, pas le temps de pleurer |
Derrière moi Palmyre, le Krak des chevaliers. |
Laisser mes prières, mes frères et mon passé |
Un mal nécessaire, pour tout recommencer. |
J'ai mis mes trésors, tout au fond de ma tête |
En quittant le port, tapis dans ma cachette. |
Un homme rabaissé, au rang de simple fret |
C'est juste ma fierté, qu'on spolie, qu'on maltraite. |
Refrain 1 |
Sommes-nous si |
différents? |
Des humains |
Inhumains? |
Quand Je te |
tends ma main. |
Ne m'offre |
pas ton poing. |
Comme une herbe folle, au vent déracinée, |
Je dois me pousser, pour pouvoir avancer, |
Etre encore rouler, contraint, pressurisé. |
Flotter dans les airs, comme un oiseau plombé. |
Des humiliations, j'en ai connu beaucoup |
Jouant la folie pour n'pas devenir fou. |
On n'guérit jamais de toutes nos frustrations |
Le combat d'une vie, toujours jugé Ippon. |
Refrain 2 |
Je suis par |
ti de loin |
Pour arri |
ver nulle part. |
Quand Je te |
tends ma main. |
Ne m'offre |
pas ton poing. |
Flash sur CNN après la météo |
Des hommes aux micros, parlent derrière mon dos. |
Le poids et le choc, des mots et des photos |
N'émeut plus personne, ni fachos, ni bobos. |
Mais plus de frontières, je suis partout chez moi. |
J'échange ma misère pour la Dolce Vita. |
Donne-moi ta chaleur, prête-moi ton sourire |
Car j'ai tout perdu, sauf l'envie de vivre. |
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C'est mon coté humaniste que je ne connaissais pas. Même si je prefère et de loin, la nouvelle "Le grand chassé-croisé" de Philippe CLAUDEL, tirée de son roman "Inhumaines". Un chef d'oeuvre de cynisme.